Le syndicat libre des travailleurs de la Brarudi a adressé une correspondance au Président de la République du Burundi en date du 9 mars de cette année. L’objectif de la correspondance, était de lui solliciter son intervention par rapport au projet de la Brarudi, de licencier plus de 70 travailleurs à cause de « la crise économique » que connaît cette société. Les travailleurs trouvent la raison non fondée.
Ils sont au nombre de 73 travailleurs menacés de licenciement. Réagissant à la lettre numéro DRH.031/ADG/DIV-1227/2020 écrite en date du 28 décembre 2020 par la Brarudi, annonçant aux représentants du personnel au conseil de l’entreprise la mesure de licencier ces travailleurs pour motif économique, le syndicat libre des travailleurs de la Brarudi SYLITRAB, trouve le motif non fondé.
C’est pour cela que ces travailleurs, à travers une correspondance adressée au Président de la République en date du 9 mars de cette année, sollicitent son intervention car comme ils le disent, la Brarudi n’a pas de difficultés économiques. «Nous n’avons jamais entendu notre société évoquer des problèmes économiques lors des réunions entre la direction et son personnel » s’étonnent certains des travailleurs contactés.
Et pour preuve, selon toujours les membres du syndicat, « la Brarudi n’a cessé de faire des investissements colossaux au cours de ces dix dernières années pour accroître sa capacité de production afin de pouvoir satisfaire ses clients » renchérissent les mêmes sources « C’est pourquoi nous demandons au Président de la République Evariste Ndayishimiye d’intervenir pour que la mesure ne soit pas mise en application, » concluent-ils.
Dans l’édition de la Radio Inzamba Agateka Kawe du 27 janvier de l’année en cours, le personnel de la Brarudi accusait son employeur d’un plan organisé par certains cadres qui ont des maisons de sous-traitance avec cette entreprise. Mais, la rédaction de la radio Inzamba n’a pas pu avoir la version de la Direction de la Brarudi pour plus d’éclaircissements.