Un phénomène nouveau et horrible en province Makamba. Les personnes vivant avec des troubles mentaux font l’objet d’une chasse à l’homme par des personnes non encore identifiées. Trois déficients mentaux dont une femme ont été tués ces deux derniers mois.
Après avoir commis leur crime, les meurtriers coupent les organes génitaux des victimes. Les seins et le bassin de la femme ont été sectionnés. Les habitants de la localité, qui détaillent les faits, disent vivre un cauchemar. « On se croirait dans un film de science-fiction, mais malheureusement, c’est la réalité », raconte un fonctionnaire, dépassé par la scène surréaliste.
Ce genre de criminalité se fait pendant la nuit, comme l’affirment des sources de la radio Inzamba sur place à Mabanda. Mais le nombre des personnes avec handicap mental qui ont déjà été tuées à Mabanda peut dépasser celui officiellement rapporté. Des habitants indiquent que deux autres peuvent avoir été tuées dans les mêmes circonstances. Les mêmes sources de Mabanda disent que ce genre de criminalité est lié à des croyances superstitieuses attribuées à des commerçants de la commune Mabanda. « Dans leur milieu, certains commerçants sont convaincus que la possession d’organes des personnes faibles d’esprit portent chance », révèle un habitant de la commune.
Aujourd’hui, les familles dont des membres présentent ce genre de handicap vivent dans la peur. Ils craignent que les leurs soient tués d’un moment à l’autre. Les habitants de la commune Mabanda demandent à l’administration de se pencher urgemment sur cette question, afin que les coupables soient connus et punis conformément à la loi.
L’administration affirme avoir commencé des enquêtes, comme l’a signalé à la radio Inzamba une source au sein du bureau communal de Mabanda.
La rédaction de la radio a tenté de joindre par téléphone Emmanuel Manariyo, commissaire provincial de la police à Makamba, pour des éclaircissements sur cette criminalité, son téléphone sonnait, mais il ne décrochait pas.