Economie

Muyinga : Hausse unilatérale des prix des produits BRARUDI par les propriétaires des bistrots

Publié le 14 avril 2023 par Rédaction

Les consommateurs des produits BRARUDI dénoncent ce qu’ils qualifient de spéculation. Les commerçants de ces produits ont en effet unilatéralement décidé de rajouter une somme qui varie entre deux et huit cent francs burundais aux prix officiels. Les boissons alcoolisées ainsi que les limonades et boissons gazeuses sont toutes concernées par cette hausse. Ces consommateurs appellent les responsables administratifs et de la police à remettre de l’ordre dans ce secteur.

Depuis quelques jours, les commerçants des produits BRARUDI au chef-lieu de la province Muyinga se prêtent à une spéculation sans nom sur certaines boissons comme l’Amstel 65cl, la Primus 72cl et des limonades, par une hausse unilatérale des prix dans des proportions exagérées, comme le regrettent des consommateurs.

Ainsi, l’Amstel 65 cl qui coûte normalement 2500 francs burundais se vend aujourd’hui à 3000 francs dans les bistrots ordinaires, la Primus 72 cl dont le prix officiel est de 1700 francs coûte aujourd’hui 2500 francs et la limonade s’acquiert à 1200 voire 1300 francs la bouteille, au lieu des 1000 francs légalement fixés par l’administration, précisent des sources sur place.

Une situation qui irrite les consommateurs qui se demandent pourquoi cette hausse de prix alors que la BRARUDI n’a rajouté le moindre franc sur ces prix officiels.

Des commerçants pratiquant ces prix hors normes justifient cette hausse par les pénuries répétitives des produits BRARUDI, arguant qu’ils y ont difficilement accès, et qu’ils ne les obtiennent qu’après moult tracasseries.

Aujourd’hui, pour tenter d’échapper aux lamentations quotidiennes des consommateurs, les détenteurs des bistrots préfèrent vendre leurs stocks aux détaillants des localités plus reculées qui peuvent les revendre à plus cher qu’au chef-lieu de la province.

Les consommateurs fustigent la passivité de l’administration et de la police face à cette spéculation. Ils exhortent les responsables administratifs et ceux de la police à sortir de leur silence pour ramener ces détenteurs de bistrots au respect de la loi.

La rédaction de la radio Inzamba a essayé de joindre par téléphone Amédée Misago, l’administrateur de la commune Muyinga, mais il n’a pas répondu à son portable.

 

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