Education

Rumonge : Le malaise causé par la montée des prix du matériel scolaire se généralise

Publié le 1 septembre 2022 par Rédaction

Après ceux de Muyinga, c’est au tour des parents d’élèves de la province Rumonge de se lamenter contre la hausse des prix du matériel scolaire à la veille de la rentrée scolaire. La pauvreté dans les ménages, ou encore la montée des prix du transport, sont d’autres problèmes auxquels les habitants de la province Rumonge disent faire face. Ils ne savent plus à quel saint se vouer.

Les problèmes auxquels les parents d’élèves à Rumonge sont confrontés sont notamment liés à la montée des prix du matériel scolaire, entre autres les cahiers et les uniformes. Selon eux, les prix ont sensiblement monté sur le marché.

Le manque des produits pétroliers sur le marché a aggravé la situation. En effet, le prix du ticket de transport a monté, passant pratiquement du simple au double, de Rumonge vers Bujumbura et vers d’autres provinces du pays. La situation inquiète les parents dont les enfants doivent voyager pour se rendre à leurs établissements scolaires.

Tout cela s’ajoute à la pauvreté qui sévit dans les ménages, si ce n’en est la conséquence.

« Les prix des produits de première nécessité ont sensiblement augmenté, le triste constat est que les prix des cahiers et des uniformes ont monté. Comme si la misère qui sévit dans les ménages ne suffisait pas », se lamente cette dame qui affirme avoir cinq enfants à envoyer à l’école. « Nous constatons donc que la rentrée scolaire prévue dans quelques jours sera très difficile pour nous les parents. Si possible, nous aimerions demander aux organisations qui apportent de l’aide aux personnes vulnérables de nous venir en aide », ajoute-t-elle, sans faire de distinctions de couches sociales, la pauvreté s’étant, selon elle, généralisée.

D’autre part, de leur côté, les enseignants font remarquer qu’il s’observe un problème de manque du matériel didactique et de salles de classe suffisantes.

Autre défi, et pas des moindres, des établissements ont été fermés car le taux de réussite aux examens nationaux n’a pas été suffisant au cours de l’année scolaire passée. Les enseignants victimes disent ne pas savoir sur quel pied danser à quelques jours de la rentrée scolaire.

 

Photo Illustration : ©zoom-eco.net

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