I. Feu Pierre Buyoya, ancien président de la République du Burundi était l’un des grands artisans de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi. L’accord qui visait à mettre fin à la guerre civile entre les deux ethnies Hutu et Tutsi. C’est le docteur Jean Minani président du CNARED, la plate-forme de l’opposition qui le dit. Il a aussi pris part à cet accord signé l’année 2000 à Arusha. Le pouvoir de Gitega n’a jusqu’ici rien dit sur la mort du président Pierre Buyoya qui aura dirigé le Burundi pendant plus de 10 ans.
II. La commission africaine des droits de l’homme et des peuples se dit préoccupée par le non-respect des droits fondamentaux par rapport au rapatriement forcé des réfugiés burundais, par les autorités tanzaniennes. Dans un communiqué sorti ; cette commission dénonce le non accès au droit d’asile et le principe de non refoulement. Elle demande à l’Etat tanzanien de respecter la convention de l’union africaine régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique.
III. Grogne chez les infirmiers affectés au niveau des points de surveillance épidémiologique contre la pandémie de la Covid19 au Burundi. Ils n’ont pas reçu leurs primes mensuelles depuis janvier de cette année. La prime devrait être octroyée par le ministère de la santé.
IV. Les habitants du chef-lieu de la province Rumonge s’inscrivent en faux contre les contributions forcées, destinées à la construction d’un bureau provincial. Ils craignent le détournement de ces fonds et demandent que la lumière soit faite sur la collecte et l’utilisation de cet argent.
V. Les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu sont incarcérés depuis 426 jours à la prison de Bubanza. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bubanza et doivent purger une peine de 2ans et demi de prison et payer une amende d’un million de FBU chacun. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza, alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, couvrir les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Terence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Les organisations internationales des droits de l’homme et des professionnels des médias trouvent qu’ils sont emprisonnés injustement et ne cessent de demander qu’ils soient libérés sans condition.
VI. Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui se focalise sur le comportement des supporters sur les stades de football au Burundi.