Edition quotidienne

Journal du 30 sept 2021

Publié le 30 septembre 2021 par Rédaction
I. L’administrateur de la commune Nyamurenza de la province de Ngozi a été arrêté et emprisonné dans l’après-midi de ce jeudi.  Césarie Nizigiyimana a été arrêté par le commissaire provincial de police à Ngozi. Elle a subi un bref interrogatoire au parquet près la cour d’appel de Ngozi, avant d’être transférée à la prison centrale de Ngozi. Selon notre source, l’administrateur de Nyamurenza serait poursuivi pour avoir livré à la population un homme soupçonné de sorcellerie. Ce dernier a été lynché par la population.
II. Le sénat du Burundi a approuvé ce jeudi deux nouveaux responsables au sein de la police et de l’armée. Il s’agit du commissaire de police Frédéric Budomo pour le poste d’inspecteur général de la police et du général-major Jean-Paul Habimana pour le poste de chef-adjoint des forces de défense nationale du Burundi. Les deux remplacent deux officiers qui partent bientôt en retraite. Et tous les deux sont réputés être très proches du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Qui sont alors ces deux officiers approuvé par le sénat à l’unanimité ?
III. Aucune nouvelle du caporal-chef Innocent Gashirahamwe. Cet infirmier militaire a été enlevé hier mercredi par des hommes armés au quartier Carama au nord de la ville de Bujumbura. Révélations du Forum pour la conscience et le développement, FOCODE, initiateur de la campagne Ndondeza. Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, fait remarquer que des cas de kidnapping sont en hausse et dénonce l’inaction des autorités burundaises face à ces crimes. Quatre personnes issues d’une même famille sont emprisonnées dans différents cachots dans la mairie de Bujumbura et dans la commune Burambi en province Rumonge. Originaires de la commune Burambi, ils sont accusés par la police de recel d’informations sur l’endroit où se trouverait un des leurs. Ce dernier, qui a fui le pays depuis 2016, est accusé de collaboration avec des rebelles. Ils disent ne pas avoir de nouvelles de lui.
IV. Quatre personnes issues d’une même famille sont emprisonnées dans différents cachots dans la mairie de Bujumbura et dans la commune Burambi en province Rumonge. Originaires de la commune Burambi, ils sont accusés par la police de recel d’informations sur l’endroit où se trouverait un des leurs. Ce dernier, qui a fui le pays depuis 2016, est accusé de collaboration avec des rebelles. Ils disent ne pas avoir de nouvelles de lui.
V. Le dialogue inclusif est le seul remède à la crise que traverse le Burundi depuis 2015. C’est ce que suggère le mouvement des femmes et des filles pour la paix et la sécurité au Burundi qui condamne l’intensification des attaques armées et des jets de grenade dans presque tout le pays. Me Immaculée Hunja, présidente de ce mouvement, demande au gouvernement d’instaurer un cadre pour rassembler tous les acteurs de la vie politique au Burundi.
VI. Les personnes guéries du Covid-19 témoignent sur le mauvais traitement des personnes testées positives par les services de la santé publique. Certains que la radio Inzamba a rencontrés à Muramvya sont en colère contre les infirmiers à qui ils reprochent de ne pas faire le suivi des malades confinés chez eux. Un des  infirmiers du district sanitaire de Muramvya indique de son coté, qu’il n’y a pas de traitement spécial prévu pour les malades du Covid-19.
VII. L’administrateur de la commune Rumonge Jérémie Bizimana a pris la décision d’infliger une amende à toute personne qui ne porte pas de masque. Cette mesure concerne ceux qui enfreignent la règle dans les lieux publics comme les marchés et les églises. Mais les habitants du centre urbain de Rumonge soupçonnent ceux qui collectent ces amendes de détourner l’argent issu de cette opération, aucun reçu n’étant délivré.
VIII. Intimidations des candidats enseignants qui ont passé le test de recrutement dans les communes Makamba et Nyanza-Lac. Les victimes de ces menaces sont ceux qui ont fait des revendications auprès des commissions chargées des réclamations.  Ils ont alors été ordonnés d’abandonner leurs réclamations.
IX. Certains responsables des associations sans but lucratif s’insurgent contre l’ingérence du gouvernement burundais dans leurs affaires. Ces propos interviennent après la décision qui oblige ces associations à déposer leurs projets au ministère de l’Intérieur avant de les envoyer aux bailleurs de fonds. Albert Mbonerane, expert en protection de l’environnement, appelle toutes les associations sans buts lucratifs de travailler en synergie pour le développement du pays.

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